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L’hydrate de méthane, une explication au mystère du triangle des Bermudes.​​

Le triangle des Bermudes est un triangle maritime entre l’archipel des Bermudes, la côte Est de la Floride et l’île de Porto Rico dans l’Océan Atlantique. Cette zone fait environ 3.9 millions de kilomètres carrés et est depuis longtemps - le XIXe siècle environ - le théâtre d’un grand nombre de mystérieuses disparitions. En effet, le continent aurait subitement et définitivement perdu toute communication avec plusieurs bateaux et avions qui seraient passés au travers de cette région.

Le triangle des Bermudes 

(Tiré de google image)

 

Beaucoup d’hypothèses ont germé dans l’esprit des hommes, des plus farfelues au plus cohérentes. Certains pensaient au danger des courants marins et des conditions météorologiques chaotiques de cette région du globe. Des tempêtes, des ouragans et des pluies torrentielles pouvaient surgir de nulle part à tout moment. L’erreur humaine ou les accidents comme la désorientation et les pannes ont également été évoqués. D’autre ont soutenu la thèse électromagnétique. En effet, la possible génération d’un champ magnétique intense pourrait rendre la navigation et l’aviation sensiblement dangereuses.


Cependant, l’hydrate de méthane est de loin l’explication la plus plausible de ces disparitions incompréhensibles. En effet, cette région serait dotée d’importantes sources d’hydrates de méthane peu stables. Ainsi, ces gaz seraient relâchés de leur zone de stabilité et de formation pour remonter à la surface de l’océan. Si, par malchance, un navire se trouvait à l’endroit de ces éruptions mousseuses, ce dernier perdrait de sa flottaison et coulerait à pic. En effet, la densité de l’eau étant diminuée par une présence importante de gaz, la ligne de flottaison du navire monterait. Quand celle-ci  passe au-dessus de la coque, le bateau coule. 


De plus, certaines expériences ont démontré qu’un faible taux de méthane dans l’air, c’est-à-dire de l’ordre de 1 à 3%, serait suffisant pour étouffer les moteurs d’avions à pistons. Ces derniers ayant traversé cette zone au moment des émanations de méthane provenant de l’océan, auraient tout simplement perdu leur moteur. Etant donné qu’ils se trouvent loin des côtes à ce moment-là, le crash est inévitable. En revanche, l’expérience n’a pas été réalisée avec des moteurs à réaction.


L’hydrate de méthane est l’explication la plus plausible de nos jours quant à la disparition de nombreux navires et avions, toutefois sans preuve explicite et tangible. Le mystère reste entier.

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